Donald Trump s’est dit tout à fait disposé à une rencontre « sans conditions préalables » avec son homologue iranien Hassan Rohani. Cette annonce faite au beau milieu d’autres, annonçant de nouvelles sanctions économiques à l’encontre de Téhéran, est illustration même, des mille et une voltefaces dont Trump détient la capacité depuis qu’il est président des Etats-Unis.
Elle intervient aussi, après le limogeage du troisième conseiller à la sécurité nationale à la Maison Blanche, John Bolton, un fervent partisan du « no waw » avec l’Iran. L’éventuel entretien entre Trump et Rohani pourrait si effectif, avoir lieu, en marge de l’Assemblée Générale annuelle de l’ONU à la fin du mois de septembre à New York.
Les tensions entre les Etats-Unis et la République islamique d’Iran ont été ravivées lorsque, Washington s’était retirée unilatéralement en des ennemis historiques, mai 2018 de l’accord international signé trois ans plus tôt entre l’Europe, Les Etats-Unis, la Chine, la Russie et l’Iran et qui stipulait la levée des sanctions contre la velléité de l’Iran de se doter d’une arme nucléaire.
Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, et le désistement des Etats-Unis (première décision à l’international de Trump en guise de promesse électorale) les sanctions ont été rétablies et elles sont en train de tuer à petit feu l’économie iranienne. La stratégie de Trump qui consiste à une guerre économique pour user ses adversaires avant de négocier.
Bref, Donald Trump a réitéré qu’un face-à-face avec Hassan Rohani est toujours « possible ». Ce dernier le conditionne avant tout d’une levée de toutes sanctions contre son pays. On est malgré la faisabilité de la chose loin d’avoir accordé les violons.
M.J.K