En rapport avec l’Affaire Raissouni qui enflamme les réseaux sociaux depuis quelques jours, le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé des relations avec le Parlement et la société civile et porte-parole du gouvernement vient de déclarer à la sortie du Conseil du gouvernement ce jeudi que « c’est la la loi qui réglemente les questions de la diffamation ».
En réponse à une série de questions lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le ministre a expliqué que « le gouvernement s’est déjà engagé au cours du précédent mandat à développer un cadre juridique pour les questions de diffamation », ajoutant qu’il « s’est efforcé de promulguer cette loi dans le cadre du Code de la presse et de l’édition, de le renforcer en fonction d’autres exigences et d’accélérer la création du Conseil national de la presse ».
En ce qui concerne le retour de l’avortement au premier plan du débat public après l’arrestation de la journaliste d’Akhbar Al Yaoum, accusée de « relations sexuelles illégales entraînant une grossesse et un avortement illégal », et la possibilité pour le gouvernement de proposer une nouvelle loi garantissant les droits des femmes à l’avortement, le même responsable a confirmé que le gouvernement précédent avait élaboré un projet de loi pour l’établissement de règles régissant le sujet.
El Khalfi a également souligné que le projet de loi sur la légalisation de l’avortement « est entre les mains de la Chambre des représentants qui le soumettra en octobre prochain à sa Commission de justice et législation pour débattre des amendements associés au projet de codification proposé par le gouvernement, après de nombreux débats à l’échelle nationale ».