Les Nations Unies suivent de près les tentatives de vente illégale de pétrole libyen, a déclaré samedi à Tripoli la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL).
« L’ONU suivait de près les tentatives de vente de pétrole en violation des résolutions de l’ONU sur la sécurité », a indiqué Stephanie Williams, représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies pour les affaires politiques en Libye, lors de sa rencontre avec Mustafa Sanalla, président de la National Oil Corporation (NOC) du gouvernement libyen soutenu par l’ONU.
Dans un communiqué, la MANUL souligne que Mme Williams a réaffirmé, à cette occasion, que « la NOC était la seule entité internationalement reconnue jouissant du droit d’exporter et de vendre du pétrole libyen ».
La Libye est politiquement divisée entre un gouvernement basé dans l’ouest soutenu par l’ONU et un gouvernement basé dans l’est, chacun ayant sa propre compagnie pétrolière. La plupart des ports et des champs pétroliers sont toutefois contrôlés par les forces du général à la retraite, Khalifa Haftar.
L’Armée nationale libyenne (ANL), basée dans l’est de la Libye, mène une offensive depuis début avril pour conquérir la capitale libyenne, où siège le gouvernement d’union nationale reconnu par la communauté internationale.