Le Syndicat national portugais des transporteurs de matières dangereuses (SNMMP) a finalement décidé de mettre un terme à sa grève nationale qui a fortement impacté ses relations avec le gouvernement et entraîné des pénuries de carburant dans tout le pays.
C’est après d’âpres négociations que le syndicat portugais des chauffeurs de camions-citernes a décidé d’arrêter son bras de fer avec le gouvernement qui avait réquisitionné certains chauffeurs pour assurer un service minimum pour ravitailler la région touristique de l’Algarve et des aéroports.
« Étant donné que toutes les conditions sont désormais réunies pour négocier, nous avons décidé de mettre fin à la grève », a déclaré aux médias Pedro Pardal Henriques, porte-parole du Syndicat national des transporteurs de matières dangereuses (SNMMP).
De son côté, le président du SNMMP Francisco Sao Bento, a indiqué qu’une réunion pour mardi est à l’ordre du jour et qu’« il n’est pas exclu que de nouvelles grèves soient convoquées si l’ANTRAM (le syndicat des patrons du secteur) adopte une attitude intransigeante » campent sur leurs positions.
Seul moyen de faire entendre leur voix, les chauffeurs de camions citernes avaient commencé cette grève refusant la réquisition du gouvernement, afin de réclamer une hausse de leurs salaires pour les prochaines années et l’instauration d’un nouveau statut en raison du risque auxquels ils font face durant l’exercice de leurs fonctions.
Face à la grève qui a impacté les stations-service, les transports en commun, le fonctionnement des aéroports également, le gouvernement portugais a fait appel à 500 policiers, gendarmes et militaire pour remplacer les chauffeurs grévistes.