Le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson, a affirmé mardi 30 juillet, que les contrôles physiques à la frontière irlandaise ne seront « jamais » rétablis après la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.
Engagé à mener le pays vers un Brexit certain le 31 octobre, en accord avec le nouveau délai fixé par l’UE, Boris Johnson a assuré à son homologue irlandais Leo Varadkar que son nouveau gouvernement s’engageait « à ne jamais mettre de contrôles physiques ou d’infrastructures physiques à la frontière » entre la province britannique d’Irlande du Nord et l’Irlande, a annoncé un communiqué de la résidence du Premier ministre
Bojo, qui vient de s’installer la veille au Downing Street a par ailleurs affirmé cet engagement à son homologue, même en cas de sortie sans accord de l’Union européenne, a poursuivi la même source indiquant que les deux chefs de gouvernement ont eu une conversation téléphonique.
Pour rappel, la barrière physique entre l’Irlande et l’Irlande du Nord, appelée aussi le « backstop », a été l’un des problèmes majeurs rencontrés par l’ancienne Première ministre britannique Theresa May lors de ses négociations pour la sortie de la Grande Bretagne du Royaume Uni.