Le personnel de l'hôpital My Abdellah de Salé est en colère et le montre

Le personnel de l'hôpital My Abdellah de Salé est en colère et le montre
vendredi 12 juillet 2019 - 17:26

Le personnel de l’hôpital Moulay Abdellah de Salé, a observé  ce vendredi 12 juillet un sit-in assorti d’une grève pour protester contre plusieurs points qui mettent à mal le bon fonctionnement cet établissement pourtant fraîchement inauguré.

Encadrés par la coordination syndicale tripartite des bureaux régionaux de santé de la CDT, UGTM et l’ODT, les manifestants dénoncent « des conditions catastrophiques de travail , structures d’accueil des patients inexistantes, qualité des soins médiocre, corruption … ».

Au micro d’Hespress FR, Youness, membre de la coordination syndicale tripartie, explique que la colère de cette catégorie de cadre de la santé publique est due « au chaos et à l’anarchie » qui règnent à l’hôpital My Abdellah de Salé, dont « la détérioration de l’offre de santé, les conditions de travail catastrophiques pour le personnel de santé, ainsi que la congestion des citoyens ».

Donnant plus de détails, notre interlocuteur avance qu’à l’ouverture de l’établissement, il y a un an, un service des urgences, de réanimation et un bloc chirurgical ont été aménagés avec une enveloppe budgétaire importante. Toutefois, les services des urgences et de réanimation sont fermés jusqu’au jour d’aujourd’hui et le bloc chirurgical ne fonctionne pas 24h sur 24, il y a un moment déjà. Les patients sont renvoyés vers l’hôpital Avicenne.

Pour lui, les raisons de ces blocages restent « mystérieuses« .

Autres points soulevés par Youness, c’est la détérioration de l’offre de santé. « Lors de l’ouverture de l’hôpital, il y avait un accueil pour recevoir les citoyens et les orienter vers le service adéquat. Aujourd’hui, avec l’indisponibilité de cet accueil pour je ne sais quelle raison, le citoyen est dans l’obligation de faire le tour des services pour trouver le service qu’il cherche« , dénonce-t-il.

Mais pas que ! « Les chariots, brancards et autres fauteuils roulants qui servaient à transporter les patients de l’entrée de l’hôpital vers un service donné, ou d’un service à un autre, ne sont plus disponibles. Du coup, le citoyen est obligé de transporter sa maman ou son enfant dans ses bras et aller d’un service à un autre. C’est aberrant et nous n’accepterons pas cela », s’indigne Youness.

Dernière revendication soulevée par notre interlocuteur, concerne des stagiaires dont le statut reste flou. « Il y a un nombre conséquent de stagiaires qui se sont succédé à l’hôpital depuis un moment déjà et dont la formation et les compétences restent méconnues. On ne sait même pas de quelle école ils sont diplômés, reste à savoir s’ils ont un diplôme ou pas. Et le pire dans cette affaire, c’est que ces intrus menacent la santé des citoyens et s’adonnent publiquement à la corruption, ce que nous refusons catégoriquement ».

« La situation que connaît aujourd’hui cet hôpital indispose et énerve les citoyens au plus haut point, et s’en prennent au personnel de santé au sein de l’établissement, puisque c’est les seuls qu’ils trouvent devant eux », fait encore savoir Youness.

Toutes ces dysfonctionnements au niveau de l’hôpital Moulay Abdellah de Salé ont été remontés à la direction de l’établissement en février dernier. Alors qu’un sit-in devait avoir lieu le même mois, le directeur a entamé un dialogue avec la coordination syndicale tripartie et a promis de trouver des solutions à toutes ces problématiques.

Un accord a donc était signé entre les deux parties, ce qui a poussé la coordination a annuler son sit-in, la direction s’étant donné un délai de trois semaines pour répondre à au moins 50%  des revendications, l’autre moitié nécessitant un peu plus de temps.

Toutefois, déplore notre interlocuteur, « le directeur de l’hôpital n’a pas tenu ses promesses, et les mêmes problèmes persistent et s’aggravent même ». D’où le nouveau mouvement de protestation, qui s’inscrit dans un programme de manifestations pour amener ce qui les responsables à se pencher sérieusement sur cette situation.

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