Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a écarté toute coalition avec le parti d’extrême gauche Podemos, pour la formation du gouvernement. Il a toutefois indiqué rester ouvert « à l’intégration de membres indépendants ».
Sanchez a clairement exprimé ce rejet dans une interview à la chaîne de télévision publique, faisant savoir que ce refus de Pablos Iglesias, chef de Podemos, ou de représentants de cette formation, est motivé notamment par la « réticence prévisible » de la formation d’extrême gauche à soutenir l’application de l’article 155 de la Constitution en Catalogne, en cas de nécessité, et par le souci de maintenir « la cohésion interne » de l’exécutif face à d’éventuelles « crises systémiques ».
Le chef de l’exécutif, a toutefois, tenu à réitérer sa disposition à étudier la possibilité d’intégrer des membres indépendants au prestige reconnu, chacun dans son domaine de compétence, qui sont proches à Podemos.
Pedro Sanchez, secrétaire général du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), avait remporté les élections législatives espagnoles du 28 avril dernier, de même que con parti a remporté les élections municipales, régionales et européennes organisées le 26 mai en Espagne.
Les socialistes ont besoin de nouer des alliances avec d’autres partis ou de leur abstention lors du vote d’investiture de Pedro Sanchez, à la tête du nouveau gouvernement espagnol, prévu le 23 juillet courant.