Vincent Lambert, ce patient en état végétatif depuis une dizaine d’années, au coeur d’un déchirement familial et scandale médiatique en France, est décédé jeudi 11 juillet au CHU de Reims.
Une semaine après l’arrêt des traitements qui consistaient essentiellement à l’hydratation et l’alimentation par sonde, le patient de 42 ans, tétraplégique depuis un accident de voiture en 2008 a rendu l’âme, fermant ainsi un long feuilleton dramatique qui a alimenté le débat sur la fin de vie en France.
« Vincent est décédé à 8H24 ce matin » au centre hospitalier de Reims, a déclaré à l’Afp François Lambert, le neveu de l’ancien infirmier, se référant à une information de son médecin traitant.
Depuis le début de cette affaire, deux camps se sont opposés, d’un côté les parents de Vincent Lambert, ded catholiques opposés à l’arrêt des traitements et qui le voient comme une euthanasie. De l’autre, son épouse et plusieurs de ses frères et soeurs qui estiment que son maintien en vie superficiellement depuis ces onze ans est un acharnement thérapeutique.
Le 28 juin, la Cour de cassation avait mis fin à la bataille judiciaire engagée entre les deux parties, en autorisant la fin des traitements. Ainsi, mardi 2 juillet, le chef de service de soins palliatifs du CHU de Reims, à continué l’arrêt protocole médical prévoyant une « sédation profonde et continue ».
« La mort de Vincent est désormais inéluctable » et « nous ne pouvons que nous (y) résigner », ont déclaré lundi ses parents dans une lettre ouverte.