La Chine a déploré, mardi 2 juillet, l’ingérence « flagrante » du président américain Donald Trump au sujet des manifestations à Hong Kong, lors desquelles des jeunes ont saccagé le Parlement.
Après l’intrusion de jeunes manifestants au Parlement de Hong Kong la veille, en signe de protestation contre un projet de loi d’extradition vers la Chine, le président américain s’est empressé de réagir, comme à son habitude, ce qui n’a pas été du goût de Pékin.
En effet, un porte parole de la diplomatie chinoise, Geng Shuang, a déclaré mardi devant la presse que Pékin exhorte les Etats-Unis à « parler et à agir avec prudence et à cesser d’intervenir dans les affaires intérieures de Hong Kong ».
En outre, le gouvernement central chinois a adressé son soutien à l’enquête pénale des autorités locales qui souhaite « établir les responsabilités pénales des auteurs de violences », indique un communiqué.
Pékin a condamné le saccage du Conseil législatif (LegCo) de Hong Kong (le Parlement) avec des mots forts, en les qualifiants d’ « actes graves et illégaux piétinant l’Etat de droit », tout en exprimant sa « plus énergique condamnation », note le communiqué.
La cheffe du gouvernement de Hong Kong a elle aussi condamné « l’usage extrême de la violence » par des manifestants. Cela fait une quinzaine de jours que Hong Kong est le théâtre de manifestations virulentes contre le projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine. Lundi, jour d’anniversaire de la rétrocession du territoire semi-autonome à la Chine en 1997, la contestation a atteint son paroxysme avec l’intrusion de jeunes manifestants au LegCo.