Une exposition de livres et de photos historiques a été inaugurée, vendredi 17 août à Rabat, à l’occasion de la célébration du 65ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, retraçant la noble lutte engagée sous la conduite de Feu SM Mohammed V pour l’indépendance et l’émancipation.
L’exposition donne à voir une sélection de photographies et d’ouvrages centrés tous sur une étape mémorable de l’histoire du combat contre le colonialisme, marquée par une parfaite symbiose entre le peuple et le Trône alaouite, avec une contribution forte à la préservation de la mémoire de la lutte nationale pour l’indépendance et la liberté.
A cette occasion, le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laaraj a indiqué que le vernissage de cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 31 août, constitue l’occasion de se remémorer les valeurs de patriotisme et de sacrifices consentis pour la libération de la patrie du joug colonial.
Il s’agit aussi de contribuer, a-t-il dit, « à la conservation d’une partie de la mémoire politique marocaine, à la valorisation de ce fonds documentaire important et sa mise à disposition du grand public, de sorte à consacrer les principes de liberté d’opinion, d’expression et de circulation de l’information », a-t-il souligné.
De son côté, le directeur des Archives du Maroc, Jamaâ Baida, a estimé que l’exposition, au-delà de sa vocation pédagogique et culturelle, fait partie des événements initiés dans l’objectif de favoriser la mise en valeur et la préservation des grandes étapes de l’histoire du Royaume. Il s’agit notamment de relater l’histoire de la Révolution du Roi et du peule aux jeunes qui n’ont pas vécu cette page de l’Histoire afin qu’ils puissent retrouver leurs racines, être fier de leur identité et leur redonner confiance en eux, a-t-il relevé.
« Si hier cette révolution a uni le Maroc pour mettre dehors le colonialisme, le même événement pourrait servir, par le biais de l’exposition, à consolider le Marocain dans son appartenance au Maroc et sa projection dans l’avenir », a conclu M. Baida.
