Placé en garde à vue, mardi 18 juin, Michel Platini est sorti après de longues heures d’interrogations. Face aux journalistes qui l’attendaient, l’ex-parton de l’UEFA a répondu aux questions en toute « tranquillité ».
Visé par une enquête pour corruption sur l’attribution de la Coupe du monde au Qatar en 2022, l’ancienne gloire française est ressorti libre, sans aucune charge retenue à son encontre, a expliqué son avocat, William Bourdon.
« Beaucoup, beaucoup de bruit pour rien. Les enquêteurs ont voulu pour des raisons techniques, exclusivement techniques, que les personnes puissent être entendues pour qu’elles ne se concertent pas entre elles », a-t-il affirmé. « Nous sommes tous les deux sereins et confiants dans l’avenir », a t-il ajouté.
Un sentiment partagé par le principal concerné, qui s’est également exprimé sur la situation, expliquant qu’il avait répondu de façon très sereine aux questions des autorités françaises.
« Ça a été long mais vu le nombre de questions, ça ne pouvait être que long, puisqu’on m’a posé des questions sur l’Euro 2016, la Coupe du Monde en Russie, la Coupe du Monde au Qatar, la Fifa… », a déclaré Platini, peu avant 1 heure du matin mercredi.
Pour rappel, Platini a été arrêté mardi dans le cadre de l’enquête sur la décision d’attribuer la Coupe du monde 2022 au Qatar. Platini, qui était président de l’UEFA entre 2007 et 2015, a été conduit à l’Office de lutte contre la corruption de la police judiciaire (OCLCIFF) à Paris. Claude Guéant, ancien secrétaire général de Nicolas Sarkozy, est également interrogé en tant que « suspect libre ».
Platini avait été condamné en mi-décembre 2015 par la justice interne de la Fifa à une suspension de 8 ans de toute activité liée au football. Une suspension qui a été ramenée à quatre ans par le Tribunal arbitral du sport en mai de l’année suivante.