« La réforme de l’enseignement, une nécessité pour tout véritable développement » a été le thème d’une rencontre organisée, samedi à Marrakech, avec la participation d’acteurs politiques et d’universitaires.
Lors de cette rencontre, initiée par la section régionale du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), les intervenants ont souligné l’importance de l’implication de tous les acteurs afin de favoriser l’édification d’une école publique et sociétale qui soit en phase avec les évolutions technologiques et scientifiques, et de contribuer à la formation de générations capables de relever tous les défis.
Dans ce cadre, Abdelouahed Souhail, membre du bureau politique du PPS, a expliqué que la question de l’enseignement n’est pas seulement une nécessité pour assurer un véritable développement, mais elle est devenue aussi une nécessité sociale.
il a estimé que le Maroc a besoin, eu égard à ce monde en changement constant, d’un enseignement qui soit en phase avec ces mutations et d’une école publique capable d’accompagner les évolutions en cours, d’élargir le champ de la connaissance et d’éradiquer l’ignorance.
Et d’ajouter qu’une réforme globale du système de l’enseignement est susceptible de préparer les générations montantes pour vivre dans un monde ouvert sur la culture, la coexistence et les valeurs humaines et universelles que l’école marocaine doit inculquer à ces jeunes?
Soulignant qu’un réel développement socio-économique ne peut être réalisé sans un enseignement d’excellence et une école assurant la qualité en matière de formation, il a, en outre, plaidé pour la concrétisation des idées et visions du Conseil supérieur de l’éducation et de la formation pour le développement de la scolarisation dans le Royaume.
L’émergence d’une école publique meilleure
De son côté, Mme Hasna Abouzaid, dirigeante au sein du Parti de l’Union Socialiste des Forces populaires (USFP), a insisté sur l’importance de l’édification d’un système éducatif capable de favoriser l’émergence d’une école publique meilleure, soulignant la nécessité de reconstruire la relation entre l’éducation et le développement dans le cadre d’une réforme globale doublée d’une véritable volonté politique.
Elle a, dans la foulée, appelé à réorienter le débat sur la question de l’enseignement à la lumière de la vision stratégique efficiente et des principes généraux susceptibles de « répondre à notre réalité et d’accompagner les différentes mutations, loin de toute vision unilatérale à l’égard de cette réforme ».
Pour sa part, la secrétaire générale du Parti Socialiste Unifié (PSU), Nabila Maounib, a fait remarquer que la réforme de l’enseignement constitue un levier fondamental pour la réalisation du développement dans le sillage de l’émergence de nouveaux métiers inhérents à l’intelligence numérique, mettant l’accent sur l’impératif d’édifier une école publique de qualité qui soit garante de toutes les chances de réussite pour les jeunes.
Mme Mounib a également relevé la nécessité d’engager un dialogue national autour de l’école marocaine et de la modernisation de ses fonctions dans le contexte de la révolution technologique mondiale et de l’intelligence numérique.
