Le Maroc s’est placé à la 4e position du top 5 des pays africains qui attirent le plus d’investissements directs étrangers (IDE) en 2018, c’est ce qui ressort du rapport 2019 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD).
Le Maroc a vu ses IDE progresser de 35,5 %, pour un total de 3,6 milliards de dollars pour l’année 2018. La première place est occupée par l’Afrique du Sud, qui a affiché une progression de 165,8 % de ses IDE, totalisant un montant de 5,3 milliards de dollars au passage.
Le rapport indique que le royaume propose de nombreuses opportunités d’investissements, dans différents secteurs d’activité, pour les entreprises qui souhaitent développer leur présence sur le continent africain. L’UNCTAD indique que le Maroc dispose d’un climat des affaires propices aux investisseurs étrangers, qui peuvent profiter de la stabilité économique du pays, mais aussi de son emplacement stratégique, puisqu’il se positionne en tant que hub vers l’Europe et le reste du continent africain.
Par ailleurs, le Maroc dispose d’un potentiel humain, notamment une main d’œuvre qui répond aux critères internationaux, dans le domaine de l’automobile par exemple, où le royaume a réussi à se positionner en tant que référence sur le continent tout aussi bien qu’à l’étranger.
Ainsi, le rapport indique que les secteurs qui intéressent le plus les investisseurs, au sein du royaume, sont l’automobile, les énergies et les finances. Dans ce sens, il est à noter que l’une des transactions les plus notables du royaume est le rachat des 53 % restant de Saham Assurance par la société sud-africaine, Sanlam, pour un total d’un milliard de dollars.
De plus, il semble que National Free Zones Council de la République dominicaine cherche à étendre la liste des pays, avec lesquels le pays échange librement ses produits, afin d’y inclure le Maroc pour le continent africain, en plus de pays européens, notamment l’Espagne, l’Allemagne et la Finlande.
Cela dit, conscient du potentiel qu’elles représentent, le Maroc est en train d’entamer une transition pour ce qui est de ses activités, notamment en s’ouvrant sur les nouvelles technologies, au lieu de rester attaché à l’industrie comme auparavant.
Le rapport souligne également que plusieurs pays de l’Asie de l’Ouest et de l’Afrique du Nord dépendent grandement des exportations de gaz et de pétrole, à noter les zones économiques spéciales représentent une part de près de 60 % des exportations non pétrolières du Maroc.