L’écrivaine et artiste plasticienne marocaine Fatema Ouakka a présenté jeudi soir au siège parisien de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), la version arabe de son livre « Tunaruz » (la Porteuse de l’espoir).
Lors d’une soirée culturelle, marquée par la présence de nombreuses personnalités du monde la culture et de l’art, a présenté son livre, au nom berbère et inspiré de faits réels et nourri par l’enfance de son auteur, née à Aït Sadden, à l’est de Fès, mais qui a dû quitter les siens et fuir le poids des traditions, dans une quête incessante de liberté.
Fatema Ouakka a voulu, à travers ce récit, traduit par Mohamed El Ouidadi, Latifa Belkhir et Abdellah Echadli, à partir de la version française publiée en 2015 aux Editions l’Harmattan, rendre hommage à toutes ces petites filles berbères qui naissent dans une société dominée par les valeurs patriarcales.
Elle a affirmé à ce propos que son but «est de nourrir à mon tour chez d’autres petites filles l’espoir d’un avenir meilleur débarrassé des cauchemars produits par la volonté de domination. Je souhaite semer dans leur tête des rêves en couleurs, des rêves de liberté»
«C’est un travail à long terme pour les besoins duquel j’ai pris énormément de notes et j’ai voyagé avec mon histoire et celle des autres», a ajouté celle qui est également présidente de l’Association peintures en mouvement et membre de l’Association internationale des arts plastiques de l’Unesco et du Conseil national français des arts plastiques.