Une attaque suspecte contre deux pétroliers en mer d’Oman, jeudi 13 juin, a provoqué une hausse des prix du pétrole sur les marchés. L’Union européenne a appelé à éviter toutes les « provocations ».
Après des appels de détresse de deux navires cibles de prétendues attaques en mer d’Oman selon le Vème flotte américaine, l’équipage d’un pétrolier norvégien a été évacué au large de l’Iran. Les autorités maritimes norvégiennes ont quant à elles signalé trois explosions à bord d’un pétrolier se trouvant entre les Emirats et l’Iran.
Alors que les médias ont diffusé des informations selon lesquelles que l’un des deux navires avait coulé, Robert Hvide Macleod, le directeur général de la compagnie Frontline Management, propriétaire du navire Front Altair a affirmé le contraire. « Je peux confirmer que le navire n’a PAS coulé », a-t-il écrit dans un SMS indiquant que les 23 personnes à bord du pétrolier étaient « toutes en sécurité ».
A cause de cet incident, les prix du pétrole ont enregistré un bon de près de 3% dès le début des échanges européens. Ainsi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a augmenté d’1,70 dollar le plaçant à 61,67 dollars, en hausse de 2,83%.
L’Union européenne s’est montrée inquiète de ces récents incidents suspects qui se sont déroulés ces derniers temps au large des Emirats. Jeudi, la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini a appelé à éviter toutes les « provocations » dans la région après les « attaques » dont les deux pétroliers ont été la cible.
« La région n’a pas besoin de nouvelles causes de déstabilisation et de tensions et, par conséquent, la Haute Représentante (Federica Mogherini) renouvelle son appel à la retenue maximale et à éviter toute provocation » a déclaré sa porte-parole Maja Kocijancic avant d’ajouter que la recherche d’informations sur cet « incident » se poursuit.