La question du niveau d’instruction des élus a une nouvelle fois été soulevée quand un député PDJ de la province de Taounate, Noureddine Kchibel a été pris en possession de trois téléphones alors qu’il passait dans une classe de collège à Rabat l’épreuve de français comptant pour l’examen régional de la première année du baccalauréat.
Des sources concordantes ont indiqué à Hespress FR que le prévenu a été convoqué ce lundi par le parquet général de Rabat pour s’expliquer sur sa violation des dispositions régissant les examens au baccalauréat inscrits dans la loi n°02-13 présentée par le gouvernement Benkirane II et entrée en vigueur en septembre 2016.
Selon cette loi, les téléphones sont interdits dans les salles d’examen car ils pourraient être utilisés pour tricher.
Le parlementaire a nié les faits, précisant qu’il a «oublié les trois appareils dans ses poches». Il se dit par ailleurs «prêt à soumettre les téléphones à une expertise de la police scientifique», jurant qu’il ne s’agit en aucun cas d’une volonté de sa part de tricher mais «juste d’un oubli et rien d’autre».
«J’ai pris l’habitude de les avoir dans la poche parce que je suis également directeur d’une société», a-t-il ajouté dans un communiqué, dont Hespress FR détient une copie.
Pour sa part la Commission d’intégrité et de transparence, présidée par Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme, a décidé «d’ouvrir un enquête sur cet incident».