La lettre de cadrage du budget 2019 et le partenariat entre le Maroc et la Turquie sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce jeudi.
Aujourd’hui le Maroc revient sur la lettre de cadrage du projet de loi de finances pour 2019. L’éditorialiste écrit que les ministres n’attendent pas la lettre de cadrage du chef du gouvernement pour «entamer leurs morasses budgétaires et savoir dans quelle direction aller et où mettre le curseur», précisant que le document n’apporte pas réellement des éléments nouveaux et encore moins des informations ou consignes que les ministres ne savaient pas.
Abordant le libre-échange entre le Maroc et la Turquie, l’Economiste constate que les importations en provenance de Turquie ont explosé de 50%, notant que dans le commerce du Maroc, aucune importation, d’où que ce soit, n’atteint cette progression.
Dans l’autre sens, à part vendre des engrais, rien ne passe plus vers la Turquie, fait-t-il savoir.
Nous ne sommes plus dans un commerce normal, entre gens ayant la même pratique loyale des échanges et de la concurrence : le Maroc «est une cible parmi les autres, mais plus fragile que les autres», relève-t-il, estimant que ses industries et ses emplois «ont affaire à une attaque violente, dangereuse, terriblement accentuée aujourd’hui».