Un cessez-le-feu a été déclaré entre les Palestiniens et les Israéliens dans la nuit de dimanche à lundi, après deux jours d’un retour de violences, les plus graves depuis 2014, apprend-on de sources proches.
Selon des médiateurs égyptiens, les Palestiniens ont accepté d’adopter un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Un accord qui est entré en vigueur à 4h30 (1h30 UTC) selon un responsable du Hamas qui a requit l’anonymat, cité par l’Afp.
Comme à son habitude, dans de tels incidents, l’armée israélienne n’a pas souhaité confirmer ou infirmer de cessez-le-feu.
C’est sous l’égide de l’ONU et de l’Egypte, qui a toujours eu ce rôle de médiateur, que des discussions d’urgence ont été convoquées pour mettre fin à l’escalade entre les deux belligérants.
Ce weekend, la bande de Gaza et des villes voisines israéliennes ont été visées par des centaines de roquettes tirées par le Hamas et le Jihad Islamique. Interceptées par les les forces israéliennes, les roquettes n’ont pas fait tant de dégâts.
Quatre personnes ont trouvé la mort, côté israélien, tandis que 23 Palestiniens et des membres des groupes armés ont été tués par l’armée israélienne qui a riposté lourdement par des bombardements aériens.
Depuis la guerre de 2014, les deux Etats voisins n’ont pas connu une aussi mortelle recrudescence de violences. L’Egypte a commencé sa médiation dès le début des premiers tirs de roquettes en chargeant le général Abbas Kamel, le chef des services de renseignements et conseiller du président Abdelafattah Al Sissi.
Des représentants du Hamas et du Jihad ont été convoqués au Caire et Abbas Kamel a contacté Benjamin Netanyahu qui a voulu montrer sa fermeté quant aux attaques palestiniennes car nouvellement reconduit aux fonctions de Premier ministre.