Après la vague d’accusations, Ahmad Ahmad est enfin sorti de son silence pour balayer les rumeurs, qui ont terni l’image du patron du football africain, et mettre le point sur plusieurs cas de figure.
«Nous sommes contents de notre collaboration avec l’Égypte, et la question du transfert du siège de la CAF du Caire vers Rabat n’a jamais été à l’ordre du jour. Nous sommes contents du support de l’État égyptien et je remercie le président Al-Sissi qui nous apporte le soutien nécessaire», a d’emblée affirmé le Malgache.
Dans ce sens, le président de la plus grande instance footballistique africaine, a réfuté les soupçons d’une guerre entre le Maroc et l’Égypte, notamment le changement du secrétaire général comme à l’accoutumée de nationalité égyptienne, par le Marocain Mouad Hajji, le président a expliqué: « Nous n’avons pas de faveurs à rendre pour des pays spécifiques au sein de la CAF ».
« l’Égypte constitue la nationalité la plus représentée au sein de la CAF, mais M. Hajji a fait preuve de professionnalisme durant toute sa carrière», a détaillé Ahmad Ahmad .
Par ailleurs, en réponse aux accusations de corruption, il a souligné que « Amr Fahmy a été limogé pour son comportent non-professionnel. Et s’il dispose de preuves, c’est le moment pour les divulguer ».
Et d’ajouter: « Amr Fahmy a préféré s’adresser à Reuters pour parler d’un contrat avec Tactical Steel. Une erreur dans ce contrat, relève de sa responsabilité, et c’est la différence entre ma stratégie qui invite les comités à prendre part dans les décisions, et le précédent président de la CAF qui a exercé une tyrannie décisionnelle ».