La candidate européenne à la fonction de directrice générale de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Française Catherine Geslain-Lanéelle, a entamé une tournée séduction en Afrique afin de récolter un maximum de soutien. ors de son étape marocaine, la candidate a loué les réalisations du Royaume en 11 ans du Plan Maroc Vert.
Après avoir rencontré Aziz Akhannouch, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche à l’occasion de l’ouverture du Salon de l’agriculture SIAM, Catherine Geslain-Lanéelle, la seule femme candidate depuis la création de la FAO, s’est félicitée d’avoir « une vision partagée du rôle de la FAO» avec le ministre.
En appuyant le plan Maroc Vert et les aspirations marocaines en termes d’agriculture et de pêche, celle qui s’est rendu au SIAM pour la troisième fois consécutive a loué « les progrès et la plateforme internationale ouverte sur le continent africain » que représente ce salon International.
Le Maroc, un pays très actif au sein de la FAO
Catherine Geslain-Lanéelle a de même affirmé au micro de Hespress Fr partager la même vision que le ministre Aziz Akhannouch sur le rôle de la FAO dans « l’augmentation de la production et de la productivité agricole, de sa durabilité mais aussi de la création d’emploi en milieu rural ».
Sa visite au Maroc intervient quelques jours seulement après l’audition des quatre candidats à la direction de la FAO à Rome.
« J’ai voulu que cette première visite soit sur le continent africain et au Maroc en particulier, un pays ami avec lequel je travaille depuis longtemps », a-t-elle déclaré estimant que le Maroc est un « grand pays agricole, très actif » au sein de la FAO avec qui il conduit des actions de coopération à l’instar de la « coopération sud-sud », la « coopération triangulaire ».
Concernant sa vision dans le Royaume, la candidate à la direction de la FAO a estimé que l’organisation doit aider le pays à atteindre ses objectifs de développement et de création d’emploi en milieu rural pour « faire en sorte que plus d’agriculteurs qui sont aujourd’hui centrés sur leur subsistance puissent entrer dans l’économie de marché, dans une économie commerciale pour permettre de nourrir mieux la population marocaine mais aussi d’exporter » plus, car pour elle, le Maroc « a encore un potentiel important » en matière d’exportation.