Jeff Bezos perdra bien la moitié de sa fortune, mais gardera tout de même le contrôle sur Amazon. Le divorce de l’homme le plus riche du monde lui coûtera environ 36 milliards de dollars et 4 % des actions de la compagnie de commerce en ligne, au profit de son ex-femme, Mackenzie S. Tuttle Bezos.
La fortune de Bezos, qui est de 149,57 milliards de dollars, passera à 113,57 milliards de dollars une fois que le divorce sera finalisé en juillet prochain. Cela ne risque pas de déstabiliser le statut d’«homme le plus riche du monde» de Bezos, qui devance toujours l’ancien n° 1, Bill Gates, dont la fortune s’établit à 99,68 milliards de dollars.
Après 25 ans de mariage, MacKenzie deviendra le 4e actionnaire le plus important de la compagnie, ainsi que la 3e femme la plus riche au monde. L’ex-épouse de Bezos a ainsi déclaré dans un tweet « je suis ravie d’avoir terminé la procédure de divorce avec Jeff. Nous nous sommes supportés mutuellement durant ce temps. J’entame avec joie cette nouvelle étape avec Jeff, que ça soit en tant que parents tout aussi bien qu’amis. Je suis heureuse de lui octroyer tous mes intérêts dans le Washington Post, Blue Origin, ainsi que 75 % de nos parts communes dans le capital d’Amazon, en plus du droit de vote total au sein de ces compagnies ».
— MacKenzie Bezos (@mackenziebezos) April 4, 2019
Cette annonce lève ainsi le voile sur les zones d’ombres concernant l’avenir d’Amazon, suite à l’annonce du divorce du couple Bezos.
Pour rappel, les Bezos avaient annoncé leur divorce en janvier dernier, lorsqu’une affaire concernant une relation entre Jeff et une journaliste du nom de Lauren Sanchez a éclaté au grand jour. Les choses s’étaient compliquées pour Bezos, après que le tabloïd The Enquirer l’ait «menacé» de publier des photos intimes de lui, après que celui-ci ait lancé une enquête concernant des SMS personnels avec la journaliste.
Selon les informations de plusieurs médias locaux, le frère de la journaliste, qui travaille avec ledit tabloïd aurait été à l’origine de la fuite des échanges «intenses» entre Bezos et Sanchez. Celui-ci avait d’ailleurs nié en bloc ces accusations.