Table ronde de Genève: Le Maroc souverain dans son Sahara

Table ronde de Genève: Le Maroc souverain dans son Sahara
jeudi 21 mars 2019 - 14:03

La 2ème « table ronde »  de Genève, qui débute aujourd’hui, intervient au moment où le vice-Premier ministre algérien, Ramtane Lamamra, qui préside la délégation de son pays, achevait une intense tournée diplomatique, avec pour mission de convaincre les partenaires étrangers du bien-fondé du plan d’action d’Abdelaziz Bouteflika et de rassurer sur la situation en Algérie.

Répondant favorablement à l’invitation de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, Horst Köhler, la délégation marocaine, de son côté, entame, ce jeudi à Genève, la 2ème « table ronde », aux côtés de l’Algérie, du « polisario » et de la Mauritanie.

La délégation marocaine est conduite par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, comprendra Omar Hilale, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies à New York, Sidi Hamdi Ould Errachid, Président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra,  Yenja El Khattat, Président de la région Dakhla-Oued Eddahab, et Fatima El Adli, acteur associatif et membre du Conseil municipal de la ville de Smara.

Cette 2ème « table ronde » se tient conformément aux dispositions de la dernière résolution (2440) du Conseil de Sécurité, adoptée le 31 octobre 2018, et qui stipule que la finalité du processus politique est de «parvenir à une solution réaliste, pragmatique et durable qui repose sur le compromis».

La tenue de cette 2ème « table ronde » coïncide avec une vague de contestation sans précédent, contre le régime du président Abdelaziz Bouteflika, qui a renoncé à briguer un cinquième mandat, annoncé des réformes, sans pour autant réussir à calmer la rue.

Elle intervient aussi au moment où le vice-Premier ministre algérien, Ramtane Lamamra, qui préside la délégation de son pays à la« table ronde » de Genève, achève une intense tournée diplomatique, avec pour mission de convaincre les partenaires étrangers du bien-fondé du plan d’action d’Abdelaziz Bouteflika et de rassurer sur la situation en Algérie.

Fixation maladive et obsessionnelle

Au cours de ses périples diplomatiques en Italie, en Russie et en Allemagne, Lamamra, fraîchement nommé ministre des Affaires étrangères, n’a pas manqué de réitérer le soutien «constant» de son pays au « polisario », après avoir échoué à défendre cette même « cause » à l’ONU, tout en continuant à perdre du terrain en Afrique.

Cette fixation du régime algérien est devenue à la fois maladive et obsessionnelle. L’Algérie, qui dit ne pas être directement impliquée dans l’affaire du Sahara marocain, déploie tous les moyens diplomatiques, médiatiques, financiers et de lobbying pour porter préjudice à notre cause nationale, arguant de la défense des «peuples opprimés dans le monde».

Au lieu de dépenser l’argent de son pétrole dans des projets de développement humain et dans la lutte contre le terrorisme, ce pays voisin cautionne une cause perdue d’avance.

Ce régime n’est pas sans savoir que l’objectif diplomatique des uns et des autres n’est pas de recueillir le maximum de voix; mais d’aboutir à un règlement politique, mutuellement acceptable, de cette question.

Pour y parvenir, le Maroc a toujours réaffirmé sa disponibilité sincère et entière à négocier un statut d’autonomie viable, crédible et définitif au bénéfice de tous les habitants du Sahara marocain. Il s’agit d’une régionalisation qui permettra aux Sahraouis de gérer eux-mêmes démocratiquement leurs affaires locales.

Le règlement définitif de cette question par la concrétisation de ce projet, sera sans nul doute un tremplin pour le développement économique de cette région du Royaume dans la mesure où il mettra fin à toutes les tergiversations des ennemis de l’unité nationale par l’implication de toutes les forces vives, que ce soit celles détenant actuellement les rênes de la gestion locale ou celles qui en auront la charge, une fois la mère-patrie regagnée.

Les séquestrés des camps de Tindouf et de Lahmada

Faut-il rappeler que la tenue de cette 2ème « table ronde » intervient quelques jours après la défection d’un cadre rebelle du polisario qui s’est présenté au niveau de la Ligne de défense dans la zone de Farcia (Région d’Oued Draâ), avec l’intention déclarée de rallier la mère-patrie.

Cette défection, encore une, renseigne sur la situation des séquestrés des camps de Tindouf et de Lahmada, au sud de l’Algérie. Elle fait suite aux incessants appels au secrétaire général de l’ONU à intervenir d’urgence pour mettre fin aux violations des droits de l’Homme et des enfants dans ces camps de la honte, aux opérations d’enlèvement de jeunes et à la déportation des fils des séquestrés dans ces camps vers d’autres pays à des fins d’endoctrinement.

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