Les principaux acteurs de la sphère culturelle de la ville du Détroit ont annoncé, mercredi, la création du Collectif de Tanger pour la culture, l’art et les médias, qui vise à attirer l’attention sur l’importance de la culture dans la réalisation du développement tous azimuts.
Ce collectif, dont la création a été annoncée en présence du ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, Mustapha El Khalfi, vise à revaloriser la culture, l’art et les médias dans les politiques publiques de la ville et de la région.
Il ambitionne d’augmenter le soutien public aux projets et initiatives allant dans ce sens, à soutenir et rationnaliser les activités dans ces trois créneaux à les réhabiliter par le biais de sessions de formation aux techniques de l’action sociale, ainsi qu’à promouvoir la diversité et consacrer les valeurs de la démocratie dans ces secteurs.
Le collectif visera aussi à mobiliser les fonds nécessaires pour organiser le « Festival de la ville », qui devra redonner à Tanger la place qui lui revient dans l’échiquier culturel national, et contribuer à renforcer l’esprit de solidarité entre les acteurs culturels, artistiques et médiatiques de la ville.
Renforcement du rayonnement de Tanger
Dans une déclaration à la presse, M. El Khalfi a souligné que Tanger conforte aujourd’hui son positionnement au niveau du nord du Royaume à l’occasion de la Journée nationale de la société civile, par le lancement de ce collectif qui constituera un partenaire des départements ministériels et des instances élues dans le renforcement du rayonnement de Tanger, et un investissement dans les politiques publiques ambitieuses dans la région.
Rappelant la dynamique que connait la société civile depuis plusieurs années à la faveur de programmes de formation et d’encadrement et du lancement de la 3e phase de l’INDH, le ministre a souligné le besoin d’établir un « partenariat avancé » entre le gouvernement et la société civile dans la région, « afin qu’elle puisse apporter sa contribution et suivre et évaluer les politiques pour conforter la place culturelle et artistique de la ville ».
De son côté, le président du Collectif, Said Koubrit, a noté que cette instance se veut une plate-forme de démocratie participative et de médiation et une « tentative de lancer un mécanisme de contrôle et d’évaluation des politiques publiques et des subventions, en plus d’être une initiative visant l’amélioration de la situation sociale des écrivains, des créateurs et des professionnels des médias ».