La Stratégie nationale pour le développement de la logistique et les enjeux de l’identification du cheptel sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce mardi 07 août.
« Aujourd’hui le Maroc » affirme que bien qu’en 2010, une stratégie nationale pour le développement de la logistique ait été lancée à coup de millions de dirhams dépensés en diagnostics, évaluations et prospectives, pour transformer le paysage archaïque qu’offrait la logistique au Maroc pour les flux commerciaux pour la région et le continent, « huit ans plus tard, on est encore à la case de départ, voire pire ».
Le classement que vient de livrer la Banque mondiale sur la performance logistique dans le monde « ne reflète qu’une partie de la réalité. De deux choses l’une alors : soit que l’on est lourdement trompé dans l’élaboration de ladite Stratégie, soit qu’elle n’a pas été appliquée ou que très peu », relève l’éditorialiste.
« L’Economiste » revient sur l’identification des moutons, notamment la pose des boucles auriculaires. Pour l’éditorialiste, poser un badge de traçage à 6 millions de moutons est un « travail colossal », aussi bien par la masse que par l’organisation de cette opération.
Les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture, sans compter les producteurs eux-mêmes et leur Fédération, ont « travaillé ensemble » afin d’éviter la réapparition des « viandes vertes », explique-t-il, saluant une réelle « volonté » de leur part pour « réaliser une pareille mobilisation, où chacun arrive à se dépasser pour un but plus grand que soit ».