Les autorités marocaines ont fermé, mardi 6 janvier, les maisons de trois membres de la « Jamaâ d’Al Adl Wal Ihsane » (AWI) à Casablanca, à Kénitra et à Agadir. Si les raisons ayant conduit à cette mesure ont été aussitôt précisées, un communiqué d’AWI dénonce pour sa part « une violation des dispositions légales » et promet une conférence de presse pour donner sa version des faits.
Les maisons des trois membres de la « Jamaâ d’Al Adl Wal Ihsane » (AWI) à Casablanca, à Kénitra et à Agadir fermées mardi 6 novembre s’appuient sur trois textes juridiques. C’est ce qu’affirment certains médias, citant le Dahir n° 1-92-31 du 17 juin 1992 portant promulgation de la loi 12-90 relative à l’urbanisme, le Dahir n° 1-58-377 du 15 novembre 1958 relatif aux rassemblements publics ainsi que le dahir portant loi n° 1.84.150 du 2 octobre 1984 relatif aux lieux affectés au culte musulman.
En réaction à cette mesure, AWI a publié un communiqué sur son site Internet, déclarant que les maisons de ses trois membres « ont été prises d’assaut par divers services de sécurité de manière violente, en violation des dispositions légales ».
Pour informer l’opinion publique de sa version des faits, la « Jamaâ » ajoute qu’elle présentera ses éléments de réponse au cours d’une conférence de presse au matin du vendredi 8 février.