Cinq décès dus à la grippe H1N1 ont été constatés au niveau des structures publiques et privées, a indiqué jeudi le ministre de la Santé, Anas Doukkali, soulignant que les décès ont concerné principalement des personnes vulnérables.
Dans déclarations à la presse, le ministre a précisé que la grippe H1N1 est le sous-type dominant cette année, à l’instar de tous les pays du monde, rassurant que le ministère de la Santé « continue d’assurer la veille épidémiologique ».
La grippe H1N1 est devenue « une grippe humaine » qui se transmet d’homme à homme, a-t-il ajouté, assurant qu’elle est « normale » et « banalisée » depuis 2011.
« Malheureusement, dans cette saison grippale, on peut constater des décès. Et jusqu’à aujourd’hui, cinq décès ont été constatés au niveau des structures publiques et privées », touchant principalement des personnes vulnérables, a-t-il dit.
Le ministre a, à cet égard, conseillé plus de vigilance à ces personnes-là: les personnes âgées, les enfants entre 6 mois et 5 ans, les femmes enceintes, les personnes souffrant de maladies chroniques, de diabète, d’hypertension artérielle, de maladies cardiovasculaires et d’insuffisances rénale et respiratoire.
Il les a appelées à adopter « un comportement saint », en se lavant les mains plusieurs fois par jour, en évitant les personnes atteintes de la grippe et en se mouchant dans des mouchoirs en papier.
Le ministère recommande aussi à ces personnes de se faire vacciner contre la grippe, la campagne initiée à l’automne étant toujours de mise, a rappelé Anass Doukkali, invitant les personnes ayant attrapé la grippe, et dont la situation peut se compliquer, à « consulter, le plus tôt possible, au niveau des cabinets, des centres de santé et des hôpitaux les plus proches ».
Le ministère de la santé « continue au quotidien de réaliser la veille épidémiologique au niveau des 375 centres de santé pour suivre l’évolution de la grippe », a-t-il rassuré, affirmant que jusqu’au 31 janvier, cette évolution « a été normale par rapport aux années précédentes ».
Il a précisé qu’il y a eu un décalage de deux semaines dans le pic épidémiologique cette année, sans qu’il ait pour autant dépassé le seuil épidémiologique des autres années.
Dans une sortie précédente, le ministre avait affirmé que la situation épidémiologique dans le royaume est « rassurante » et que la « grippe saisonnière est normale cette année et ne suscite aucune inquiétude ».