La grève générale tunisienne décidée pour le 17 janvier sera maintenue malgré les discussions entre l’Union Générale Tunisiennes du Travail (UGTT) et le gouvernement de Youssef Chahed.
Selon le site tunisienumérique, le gouvernement Chahed n’aura pas su convaincre les représentants de l’UGTT pour annuler la grève générale qu’ils menacent de mettre à exécution jeudi 17 janvier. Soutenue par plusieurs politiques, cette grève dont l’ampleur reste encore inconnue, a été confirmée par la centrale syndicale qui n’a pas accepté les propositions du gouvernement.
L’UGTT a annoncé que les propositions du gouvernement ne satisfaisaient pas les « revendications » émises par le syndicat. Le gouvernement tunisien aura accepté les discussions et les négociations pour éviter que le pays ne soit à l’arrêt, même le président de la République Béji Caid Essebssi aura reçu le patron de l’UGTT pour s’assurer du bon déroulement des négociations.
Exigeant 2.200 millions de dinars tunisiens, l’UGTT a refusé la proposition du gouvernement d’un montant de 1300 millions de dinars (la première proposition était de 120 millions) incluant une augmentation de l’ordre de 180 dinars par mois pour les premières catégories de fonctionnaires, de 140 pour les catégories « inférieures », payées en deux fois à partir de janvier, avec la promesse d’inclure les retraités également.
La Tunisie qui fait face aux pressions du Fond monétaire international (FMI) et qui va puiser dans le trésorerie du pays, aura essayé de convaincre le syndicat, mais la dernière réunion des 5+5 des représentants syndicaux et gouvernementaux n’aura pas donné grand résultat et aura un coût élevé pour la Tunisie. Selon les expert, cette grève se monnayera dans les 300 et 600 milliards pour les caisses de l’Etat.