Jugés « pas assez brillants », des élèves de plusieurs écoles privées mis à la porte!

Jugés « pas assez brillants », des élèves de plusieurs écoles privées mis à la porte!
mardi 31 juillet 2018 - 14:24

Alors que de nombreux parents jettent leur dévolu sur les écoles privées à l’approche de chaque rentrée scolaire afin d’assurer une scolarité de qualité à leurs enfants, des écoles privées de renom ont expulsé des élèves de leurs établissements, après près de 10 ans de scolarité, sous prétexte que leurs moyennes nuisent à l’image de l’école.

Ces établissements appartenant à des personnalités politiques, des parlementaires et des hommes d’affaires se trouvent principalement dans les grandes villes marocaines, notamment Fès, Marrakech, Kenitra et Casablanca.

Cette décision a suscité le mécontentement et l’indignation des parents, qui la jugent « insensée » et « injuste » surtout après que leurs enfants aient passé 10 ans sur les bancs de ces écoles, 10 ans où de grosses sommes d’argent, outre le stress, ont été déboursées. Ces parents ont également pointé du doigt le silence « assourdissant » des administrations de ces écoles d’abord, qui ne leur ont donné aucune chance de « négocier » ou de « discuter », et puis celui des directions régionales qui sont jusque là restées passives. Un silence que les parents lient à la nature de ces écoles, et au pouvoir de leurs patrons ainsi qu’à leurs mauvaises intentions : faire du marketing faussé pour faire flamber les tarifs de ces écoles au détriment de la stabilité de leurs enfants.

Selon une source fiable, le ministère de l’Education Nationale serait en train d’enquêter dans cette affaire qui a eu beaucoup de retombées négatives sur l’état psychologique des élèves ainsi que sur celui de leurs parents. Le ministère a également demandé à étudier les dossiers des élèves concernés en s’engageant à poursuivre ces écoles juridiquement si les faits se révèlent vrais.

Concernant les frais de scolarité imposés par ces écoles, le Conseil du gouvernement a adopté le projet de la Loi-cadre sur l’Education le 04 janvier de l’année en cours, un projet qui stipule que « les frais d’inscription et de scolarité et d’assurance et des services annexes dans les établissements d’éducation, et de formation privés doivent être fixés ».

En réponse à cela, bon nombre de responsables se rapportant à ce secteur, y compris l’ex ministre de tutelle, Mohammed Hassad, ont estimé que le secteur d’enseignement privé bénéficie également de la liberté des prix, et que les tarifs peuvent être fixés uniquement dans les zones rurales, et pour certains cas spécifiques seulement.

De son côté, la Fédération Marocaine des droits du Consommateur (FMDC) affirme que même dans le cadre de libertés des prix, le secteur doit être régi et contrôlé pour marquer la barrière entre liberté des prix et anarchie et manque de transparence dans le processus de facturation.

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