La chambre criminelle près la cour d’appel d’Al Hoceima a atténué, dans la soirée du 12 décembre, les verdicts prononcés en première instance à l’encontre de 17 activistes du Hirak du Rif, détenus après avoir manifesté contre la lourde condamnation des militants du mouvement à Casablanca le 26 juin dernier, dont le leader Nasser Zefzafi.
Le juge d’appel a condamné à deux ans de prison fermes les activistes du Hirak du Rif ayant eu en première instance des peines allant de 3 à 6 ans de réclusion.
L’allégement de ces peines concerne Hicham Aqrouch (de 6 à 2 ans), Hicham Douiri, Anas Belhajj et Abdelabassit Houdaïfi (de 4 à 2 ans). Le tribunal d’appel a également réduit la peine d’Amine Himmich et Mohamed El Bouchtioui dit « Rubio », Mohamed Bouchaïbi et les frères Brahim, Jamal et Abdelhakim Benaïssa de 3 à 2 ans.
En tout, les 17 activistes arrêtés suite aux manifestations qu’avait connu la province d’Al Hoceima, le 26 juin dernier, après le jugement en première instance des 52 activistes poursuivis par la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca, sont accusés et condamnés pour « organisation d’une manifestation non autorisée », « obstruction à la circulation sur la voie publique », « incitation à commettre des crimes et délits » « désobéissance armée », « incendie volontaire », « agression et blessure préméditée des forces de l’ordre », « vandalisme », et « insulte d’un fonctionnaire en plein exercice ».
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