Amnesty International revient sur les exécutions des prisonniers politiques en 1988. La république est accusée d’avoir commis des crimes contre l’humanité avec ces exécutions massives et surtout pour la discrétion à l’égard de cesdits crimes.
Dans son dernier rapport publié ce mardi 4 décembre, Amnesty International dénonce le fait que le gouvernement de la République islamique continue de dissimuler tout type d’information et empêche les proches des personnes exécutées d’y avoir accès. Il déplore clairement les dépassements des autorités iraniennes.
« Ce rapport dévoile la série de dénégations et de distorsions que les autorités iraniennes exercent depuis 30 ans, aussi bien au niveau national qu’international, pour cacher la vérité : les victimes ont disparu de force et le régime a systématiquement tué des milliers de dissidents politiques au bout de quelques semaines ».
Un silence qui fait mal
Les auteurs du rapport estiment que si le gouvernement de la République islamique continue de nier les crimes qui ont été commis ou de garder le silence à ce propos, il est inévitablement impliqué.
Par ailleurs, ils ont mis en avant les retombées négatives que pourrait avoir cette négativité et ce silence sur l’état psychologique des proches.
Par la même, Amnesty a tiré à boulets rouges sur la commission des droits de l’homme de l’ONU pour sa renonciation et sa relâche.
Il faut rappeler que les prisonniers en question étaient majoritairement des partisans de l’Organisation des Moujahidine du peuple iranien, un groupe qui aspirait depuis toujours à abattre le régime de la République islamique.