Initialement annoncée pour ce dimanche 25 novembre, la réouverture partielle de la Zone Verte ultrasécurisée dans la capitale irakienne Bagdad, a été retardée de plusieurs jours, pour des « raisons de sécurité ».
Il s’agit d’un périmètre de 10 km carrés au bord du Tigre, entouré de murs de béton surmontés de barbelés, où siègent notamment le gouvernement et le Parlement irakiens, ainsi que les ambassades des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. La quasi-totalité des Irakiens y sont interdits d’accès.
Depuis plusieurs jours, les autorités irakiennes font grand cas de la réouverture d’une route importante traversant cette zone, l’objectif étant d’alléger le trafic très dense qui engorge Bagdad au quotidien.
Toutefois, un responsable gouvernemental a affirmé sous couvert de l’anonymat que « la réouverture n’aura lieu que d’ici deux jours, voire à la fin de la semaine ». « Un important axe routier sera ouvert mais il faut sécuriser ses abords et fermer les accès aux rues perpendiculaires ».
Malgré cette prochaine réouverture partielle, les habitants de Bagdad seront toujours interdits de circulation à pied ou en voiture dans le reste de la zone.