L’ancien bassiste du groupe mythique Pink Floyd s’en est pris au régime israélien en marge d’un concert à Santiago.
Roger Waters, un des membres fondateurs de la formation anglaise de rock psychédélique a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu menait une « politique suprématiste, raciste » contre les Palestiniens.
Tout en déclinant le fait d’être antisémite, le bassiste a ajouté: « Nous savons tous que la vie dans les territoires palestiniens est insupportable ». Le britannique a parallèlement comparé la politique menée sur les Israéliens à Gaza et en Cisjordanie à celle du régime d’apartheid en Afrique du Sud.
Durant sa tournée « US + Them », Roger Water, l’ancien bassiste du groupe qui a chanté « Another Brick In The Wall » en 1979, n’a pas manqué de rappeler et de sensibiliser son public sur la situation des Palestiniens ainsi qu’à incriminer le régime en Israël.
Tentant de faire pression sur les sponsors de sa tournée en Amérique Latine, le Centre Simon Wiesenthal a envoyé une lettre pour demander à ce qu’on lui retire le soutien financier plaidant que l’artiste propageait « un message de haine et de discrimination ».
D’autres organisations sionistes d’Amérique du Sud mènent actuellement des campagnes contre Roger Waters, notamment en invitant les Chiliens, Colombiens et Mexicains, qui devraient accueillir les concerts du britannique, à boycotter l’événement musical, en laçant une campagne sur le site change.org, disant entre autres, que les sud américains auraient voulu qu’il ne soit pas là, en référence à la chanson « Wish You Were Here ».