Licencié avec « effet immédiat et sans préavis ni indemnité » le 29 juillet pour « faute grave », Mustapha Hadji, l’ancien entraîneur adjoint de la sélection nationale, a accusé la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) de l’avoir privé de ses droits de travail pendant toute la durée passée au sein de la structure. La FRMF lui reproche dans sa lettre de licenciement, de s’être absenté de son poste de travail de « manière injustifiée depuis le 18 juillet 2022, soit pour plus de 4 jours pendant une période de 12 mois ».
Dans des déclarations à la presse, Mustapha Hadji a confié avoir travaillé pour le compte de la FRMF en étant privé de ses droits de travail qui lui sont garantis par le Code du travail, soulignant qu’il n’était pas déclaré à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et n’avait pas d’Assurance maladie obligatoire (AMO) pendant 8 ans.
En ce qui concerne le motif du licenciement qui est son absence injustifiée de son poste, l’ancien assistant du sélectionneur Vahid Halilhodzic a expliqué avoir justifié son absence au département technique par un certificat médical, suite à une opération qu’il a subie pour une sciatique.
Le ballon d’or africain a même confié avoir été qualifié par la Fédération de « psychopathe et escroc », ce qu’il n’a pas accepté après des années passées au service du football marocain. Il a dans ce sens confirmé aux médias qu’il allait recourir à la FIFA (Fédération internationale de Football Association) ou au Tribunal Arbitral du Sport (TAS) afin de récupérer ses droits.
La FRMF, rappelle-t-on, avait licencié Mustapha Hadji de son poste, sans préavis ni indemnité, au motif que l’entraîneur adjoint des « Lions de l’Atlas » s’était absenté pendant 4 jours sans donner de justification.
Des sources de la FRMF ont précisé, dans une précédente déclaration à « Hesport », que la Fédération souhaitait clore le dossier de Hadji via un commun accord, lors de la rencontre programmée entre les deux parties vendredi dernier. Mais son absence a poussé les officiels à appliquer la procédure de licenciement immédiat, en s’appuyant sur l’article 39 du Code du Travail.
Dans cette même lettre de licenciement, la Fédération a informé Hadji qu’il pouvait « contester la décision devant le tribunal compétent dans un délai de 90 jours à compter de la date de réception de la lettre, conformément à l’article 65 du Code du Travail ».