Le Roi Mohammed VI s’est félicité de la gestion « singulière » de la pandémie de la covid-19 par le Maroc, et des progrès réalisés dans la couverture sanitaire obligatoire.
« Nous avons surmonté cette conjoncture difficile par une gestion singulière », a affirmé le Souverain dans son discours adressé à la Nation, samedi, à l’occasion de la Fête du Trône.
Le Maroc a été précurseur en s’approvisionnant des vaccins contre le coronavirus malgré leur coût onéreux, et en les mettant à la disposition de tous les Marocains et des étrangers résidant au Maroc gratuitement.
Le Maroc a assuré pendant cette période de crise, un approvisionnement régulier et suffisant en denrées de première nécessité dans toutes les régions du pays, en dépit des fermetures de frontières ou du confinement.
Les personnes vulnérables, touchées socialement et économiquement ont reçu des aides matérielles directes et l’Etat a supporté le coût exorbitant de cette lutte contre la pandémie, en aidant les secteurs touchés par la crise.
En ce sens, le Roi a rappelé, la mise en œuvre du grand projet de généralisation de la protection sociale et de mise à niveau du système de santé, ainsi que le lancement de plusieurs projets qui visent à atteindre la souveraineté sanitaire et à assurer la sécurité et la sûreté des citoyens.
En moins d’une année, le nombre des travailleurs non-salariés et l’effectif de leurs familles bénéficiant de l’AMO ont franchi la barre des six millions d’adhérents et à la fin de l’année en cours, le chantier de la couverture sanitaire obligatoire sera parachevé, s’élargissant aux bénéficiaires du RAMED, a affirmé le Roi Mohammed VI.
Le Souverain a par ailleurs appelé à « l’opérationnalisation diligente » du Registre Social Unifié, considéré comme le principal mécanisme pour l’octroi d’un soutien efficace, et a exprimé sa détermination à mettre en œuvre à la fin de 2023 le projet de généralisation graduelle des allocations familiales, « conformément au planning arrêté ».
Ce projet solidaire d’intérêt national, a-t-il expliqué, bénéficiera à environ 7 millions d’enfants, en particulier à ceux qui appartiennent à des familles pauvres ou en situation de précarité et à 3 millions de ménages n’ayant pas d’enfants en âge de scolarité.