Human Rights et Amnesty International, ces ONG qui nous veulent du bien

Human Rights et Amnesty International, ces ONG qui nous veulent du bien
Ni Amnesty Int. ni Human Rights, n'enquêtent du côté Tindouf
jeudi 28 octobre 2021 - 00:42

Deux ONG, Robert F. Kennedy Human Rights et Amnesty International USA appellent conjointement le Conseil de sécurité des Nations Unies et l’administration Biden – représentant les Etats-Unis en tant que porte-plume du mandat – à renouveler justement le mandat de la Minurso ainsi qu’à assurer l’inclusion d’une composante de surveillance des droits de l’homme dans le Sahara marocain.

« Un tel mécanisme est essentiel pour garantir la responsabilité des violations des droits commises sur le territoire », disent-ils, le Conseil de sécurité devant se prononcer sur l’adoption de la résolution de renouvellement de la Minurso ce 29 octobre et qui devrait être prorogé d’une année jusqu’à fin octobre 2022.

En 1991, rappellent les deux organisations, l’ONU avait créé la Minurso, une mission de maintien de la paix visant à surveiller le cessez-le-feu et à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.

Vœu pieu et qui ne devrait pas trouver écho chez l’Institution onusienne ni même du reste chez l’administration Biden pour les deux ONG anti-marocaines car, selon toute vraisemblance, aux dernières nouvelles et dans la prochaine configuration, la Minurso n’aura pas ce mandat en matière de droits humains, malgré « les myriades de violations des droits humains » pour paraphraser Human Rights et Amnesty International.

On actera que nos deux faiseurs dans les droits de l’homme, occultent volontiers ce qui se fait dans le genre, du côté algérien et du polisario, comme les enfants soldats, les assassinats d’orpailleurs, les viols, les disparitions et assassinats d’opposants, les détournements des aides alimentaires, les incendies en Kabylie, le MAK… et on en passe et des pas mûres.

« La situation des droits humains au Sahara occidental est désastreuse depuis des décennies. Nos organisations ont signalé des violations sur le territoire pendant des années, notamment des détentions arbitraires, des tortures et des restrictions aux libertés fondamentales de la part des autorités marocaines contre le peuple sahraoui. Cependant, la situation au Sahara occidental s’est considérablement détériorée au cours de l’année écoulée. Et la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara sous l’administration Trump en décembre 2020 a laissé le peuple sahraoui dans une situation plus vulnérable qu’auparavant « , poursuivent les deux ONG.

Les autorités marocaines ont largement échoué à adhérer aux appels répétés du Conseil, à « assurer le plein respect des droits de l’homme » comme l’exige le droit international, et à renforcer la coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme « y compris en facilitant les visites dans la région », ajoutent-elles.

A ce volet et dans le texte préliminaire sur l’adoption de la résolution de renouvellement de la Minurso, il est dit que l’Organisation onusienne « se félicite à cet égard, des mesures et initiatives prises par le Maroc, et le rôle joué par le Conseil national des commissions des droits de l’homme opérant à Dakhla et Laâyoune, et l’interaction du Maroc avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et encourageant fortement le renforcement de la coopération avec le Bureau des Nations Unies, Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), notamment en facilitant les visites dans la région et mettre en œuvre des mesures de confiance qui peuvent servir pour favoriser la confiance nécessaire à un processus politique réussi ».

Aussi, a-t-il été souligné l’importance d’améliorer la situation des droits de l‘homme au Sahara et dans les camps de Tindouf, en encourageant les parties à travailler avec la communauté internationale pour élaborer et mettre en œuvre des mesures indépendantes et crédibles afin  d’assurer la pleine respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obligations pertinentes en vertu du droit international.

Sans chercher de poux ni à l’une ni à l’autre on dira que cette « médiation volontaire » laisse dans nos souvenirs, la manifestation d’une aversion profonde qui remonte dans le temps et l’espace à l’égard du Royaume de la part de Human Rights et Amnesty International. Ces ONG ont toujours accusé sans pour autant fournir un moindre indice pour étayer leurs allégations comme dans le cas entre innombrables autres du soi-disant piratage d’un téléphone d’un journaliste avec un logiciel espion.

L’ex chef du gouvernement Saad-Eddine El Otmani, avait adressé un courrier et donné un délai à Amnesty International afin qu’elle présente des « preuves matérielles » étayant son rapport. En vain, c’était resté lettre morte. Depuis bien des choses se sont passées, puisque le Royaume a assigné en justice Amnesty International quant à l’affaire Pegasus. Pour dire tout le bien que nous veut une organisation tout à fait décrédibilisée aux yeux de nombre de Marocains.

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