Le Liban s’est doté vendredi d’un nouveau gouvernement après 13 mois d’attente marqués par d’interminables tractations politiques ayant aggravé une crise économique inédite qui a fait sombrer des millions de Libanais dans la pauvreté.
La nouvelle équipe, dont les membres ont été nommés par les partis au pouvoir, comporte plusieurs nouveaux visages. Parmi eux figurent des technocrates comme Firas Abiad, directeur de l’hôpital gouvernemental Rafic Hariri, fer de lance de la lutte contre le coronavirus, ou encore Nasser Yassine, professeur et directeur de l’Observatoire des crises à l’Université américaine de Beyrouth.
La formation d’un cabinet de spécialistes totalement indépendants du landerneau politique, accusé de corruption, a longtemps été réclamé par la rue ainsi que de certaines puissances étrangères, France en tête, impliquées dans le dossier libanais.
Le gouvernement de 24 ministres, parmi lesquels une seule femme, devrait tenir sa première réunion lundi prochain.