Une opération conjointe entre les services de polices marocains et espagnols a permis l’identification et l’arrestation, mardi à Tanger, d’un présumé djihadiste qui prévoyait de commettre des attentats terroristes au Maroc en visant des sites touristiques.
Alors que le Maroc et l’Espagne sont en crise diplomatique depuis la révélation de l’affaire de Brahim Ghali, le leader des séparatistes sahraouis du polisario entré en Espagne illégalement et secrètement avec la complicité de Madrid et d’Alger, la coopération entre l’Espagne et le Maroc ne s’est pas interrompu.
La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et la Commission générale d’information (CGI) de la police nationale espagnole ont travaillé étroitement depuis la fin 2020 pour suivre les activités suspectes d’un individu de nationalité marocaine.
Le présumé djihadiste avait été repéré par les services espagnols en premier qui ont immédiatement alerté le Maroc. Ce dernier faisait l’éloge des auteurs des derniers attentats djihadistes perpétrés en Europe, et une fois localisé au Maroc, la CGI a alerté la DGST.
L’individu, arrêté à Tanger, préparait des attentats terroristes contre des intérêts touristiques du Maroc, ont indiqué plusieurs médias espagnols. Il s’était formé à la fabrication d’engins explosifs selon les premiers éléments de l’enquête.
La DGST marocaine et la CGI espagnole ont travaillé ensemble continuellement depuis de nombreuses années et leurs collaboration étroite a permis de déjouer plusieurs projet terroristes dans les deux pays, et l’arrestation d’au moins d’une dizaine de terroristes au cours des 20 dernières années.