Les ministres de la Justice, de la Sécurité intérieure, la conseillère en politique intérieure, le patron du FBI et la directrice du renseignement, ainsi que d’autres éminences que Vladimir Poutine n’avaient pas à cœur comme d’exemple, John Bolton qui avait déclaré à ABC que « le président russe manipulait Donald Trump« , figurent dans le happy few des bannis du territoire russe.
C’est que l’heure de la riposte russe après les dernières sanctions américaines a sonné. En effet, la Russie a répondu rapidement, vendredi avec l’expulsion de diplomates, et a également annoncé l’interdiction d’entrée sur son territoire de hauts responsables et ministres américains comme celui de la Justice, Merrick Garland (68 ans), de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas (61ans) et le patron du FBI, Christopher Wray(54 ans)… entre autres éminences.
En retour, les Etats-Unis ont dénoncé une « escalade regrettable » et menacé Moscou d’une énième contre-attaque. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ces responsables ont « participé à la mise en œuvre de la ligne antirusse » suivie par la politique américaine. Moscou qui se distingue normalement par sa discrétion dans la prise de décision a décidé ce coup-ci d’annoncer haut et fort, la liste les des personnes déclarées persona non grata.
La conseillère en politique intérieure, Susan Rice (56 ans) et ex-conseillère à la sécurité nationale de Barack Obama, y figure également, tout comme la directrice du renseignement, Avril Haines (51 ans), le chef du Bureau des prisons, Michael Carvajal et tiens ! l’ancien conseiller américain à la sécurité nationale, John Bolton, ainsi que l’ex-chef de la CIA, Robert James Wolsey à Washington DC. Au regard de la liste que Vladimir Poutine a sanctionné c’est à la corporation sécuritaire américaine qu’il s’attaque, un peu comme pour titiller Joe Biden qui l’a traité vendredi de « tueur », un quolibet dont du reste le Russe s’est moqué gaillardement. « C’est celui qui le dit qui l’est« . Et d’étayer « Nous voyons toujours les autres comme nous nous voyons nous-même c’est l’explication psychologique« , avant de se dire prêt à travailler avec les Etats-unis mais avec les conditions que le Russie posera ou imposera.