Les restes de soldats russes et français, tombés lors de la retraite de la Grande Armée de Napoléon en 1812 et découverts en Russie, ont été inhumés samedi près du champ de la bataille de Viazma, à environ 200 km à l’ouest de Moscou.
Réparties en huit cercueils, 126 dépouilles ont été enterrées avec les honneurs, plus de 200 ans après la défaite de Napoléon, en présence de descendants de grands chefs militaires russes et français de l’époque, rapportent des médias russes.
Les corps avaient été découverts dans une fosse commune entre Smolensk et Moscou.
Ces 120 soldats, trois probables vivandières et trois adolescents sont tombés, en marge ou lors de la bataille de Viazma du 3 novembre 1812, deux semaines après le début de la retraite.
Cette sépulture collective a été retrouvée par hasard en 2019 par une équipe d’archéologues russes et français, au sud-ouest de Viazma, ville de 52.000 habitants.
Le site a été découvert pour la première fois lors de travaux de construction et était initialement considéré comme l’une des nombreuses fosses communes de la Seconde Guerre mondiale qui parsèment l’ouest de la Russie.
Mais des recherches menées par l’Académie des sciences de Russie ont montré plus tard que les restes étaient des victimes de la campagne de Napoléon, la plupart d’entre eux âgés entre 30 et 39 ans.