Sahara: Un politologue espagnol menacé de mort par le polisario, la justice saisie

Sahara: Un politologue espagnol menacé de mort par le polisario, la justice saisie
samedi 13 février 2021 - 15:20

Des membres du groupe séparatiste du polisario ont menacé de mort Pedro Ignacio Altamirano, un politologue espagnol pour avoir exprimé sa lecture sur le conflit du Sahara.

Deux membres du mouvement séparatiste du polisario ont envoyé des menaces de mort au politologue espagnol sur les réseaux sociaux à cause de sa position en faveur du Maroc. Face à ces sérieuses menaces, le politologue a porté plainte auprès du tribunal de Malaga.

La défense du politologue espagnol réclame des poursuites à l’encontre des deux individus pour « menaces de mort » et « diffamation ».

«Les faits sont extrêmement graves car ils constituent des menaces très sérieuses contre mon client M. Altamirano qui est menacé de mort», a déclaré l’avocat du politologue espagnol qui a ajouté que ces menaces de morts sont le résultat des positions et déclarations de Pedro Ignacio Altamiranosur la question du Sahara marocain.

«En tant que défenseur de la paix dans le monde, j’ai exprimé ma position concernant la question du Sahara. J’ai dit et redit que le polisario est à la dérive et il ne représente pas les Sahraouis», a déclaré le politologue espagnol dans une déclaration à la Map, ajoutant que ses déclarations « dérangent le polisario et ceux qui le soutiennent » notamment en Espagne, parce qu’elles « mettent à nu leurs mensonges ».

«Face aux victoires diplomatiques engrangées par le Maroc et suite aux derniers évènements qui confortent la position du Royaume concernant ses provinces du sud, le polisario fait usage de la violence et des menaces dans une vaine tentative d’intimider les voix qui disent la vérité sur la situation du Sahara», a-t-il ajouté après avoir été lui-même victime de ces intimidations et menacé de mort.

Les épisodes de violence perpétrés par les séparatistes du polisario à l’encontre de civils marocains et étrangers sont récurrents. Ces derniers mois, les milices du polisario recluses en Algérie, se sont introduites dans le Sahara marocain et ont bloqué le trafic routier menant à la Mauritanie pendant plus d’une vingtaine de jours avant d’être délogés.

En novembre dernier, Mohamed Salem Ould Salek, le représentant diplomatique du mouvement séparatiste du polisario a annoncé se désengager du cessez-le-feu. « Le cessez-le-feu, signé en 1991, appartient au passé », a-t-il dit, affirmant que ses milices ont repris les armes.

Toujours en novembre, et en Espagne, des groupes de manifestants séparatistes vivant en Espagne ont entouré le Consulat du Maroc à Valence et ont arraché le drapeau marocain pour y placer le drapeau de leur mouvement séparatiste, ce qui a indigné le gouvernement et les autorités espagnoles, ce qui a donné lieu à l’ouverture d’une procédure pénale engagée par le procureur général de Valence contre les séparatistes du polisario.

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