Le président Abdelmadjid Tebboune a regagné l’Algérie ce vendredi 12 février, annonce la présidence de la République et la télévision algérienne a passé l’enregistrement de son accueil par les membres du gouvernement au salon d’honneur de l’aéroport militaire de Boufarik (Blida, Ouest d’Alger).
Le chef de l’État algérien semblait aller bien mieux que lors de son premier retour d’Allemagne en fin d’année. Pour rappel il s’est rendu par deux fois en Allemagne, la première pour se faire soigner du Covid-19, et la deuxième, pour se faire opérer du pied droit, une opération semble-t-il, réussie, si l’on s’en tient à la première chaîne algérienne. Mais pour autant que soit sa forme, cela ne va pas changer grand chose au quotidien de l’Algérien.
C’est un secret de Polichinelle, le régime militaire en Algérie a les pleins pouvoirs et Abdelmadjid Tebboune n’en est qu’un pantin, tout guignol soit-il, au milieu des autres marionnettes qui tiennent les rênes du pays. Faut-il le rappeler, l’armée Algérienne compte plus de 400 généraux. C’est tout dire ! Même si les prix du pétrole venaient à s’envoler demain, il n’y en aurait pas pour tout ce beau monde, qui dirige l’Algérie de main de fer, Tebboune y compris. Ce retour quelque peu précipité n’augure rien de bon pour le peuple algérien, au regard de la situation, politique, sociale, sanitaire et économique du pays. C’est que la semaine prochaine le Hirak reprend du service et ce sont les étudiants qui vont ouvrir le bal, dès mardi.
L’Algérie est sur une poudrière et ses enfants en payent le prix fort et ce au bon profit des gradés de l’armée et les quelques privilégiés qui gravitent auteur de la sphère du pouvoir. On ne saurait se quitter sans souhaiter un prompt rétablissement au président algérien dans l’espoir que lors de cette seconde hospitalisation il ait pu retrouver sa raison mentale à défaut de sa santé physique, pour gérer un pays qui par la faute de ses dirigeants et de leur cupidité va à la dérive.