Les personnes qui se font inoculer le vaccin contre le coronavirus n’ont pas le choix entre le Chinois de Sinopharm ou le Britannique d’AstraZeneca, a indiqué une source au sein du CHU Ibn Sina de Rabat.
Au deuxième jour de la campagne de vaccination au Maroc lancée officiellement par le Roi Mohammed VI, après la réception d’un premier lot du vaccin chinois de Sinopharm, c’est le personnel de santé qui est vacciné en priorité CHU Ibn Sina de Rabat.
« La première journée s’est bien passée, grâce à Dieu. Il y a eu un petit nombre de personnes au CHU d’Ibn Sina convoquées pour le démarrage de la campagne. On s’est focalisé sur les professionnels de la Santé, catégorie des médecins et infirmiers âgés de plus de 40 ans« , a expliqué à Hespress FR, Kenza Naimi, la responsable de communication du CHU Ibn Sina de Rabat, qui a précisé que le deuxième groupe de cette catégorie va passer le jour suivant.
Concernant les professionnels de santé, « tout le monde est sur la liste » des personnes à vacciner explique notre source. Toutefois, « si quelqu’un ne veut pas se faire vacciner, il ne se présente pas », a-t-elle ajouté.
Les personnes qui se font inoculer le vaccin n’ont pas le choix entre AstraZeneca/Oxford ou Sinopharm, indique notre source.
« Ils ne savent pas » quel vaccin ils se font inoculer, car cela « dépend des stocks » disponibles dans la pharmacie centrale, livrés par le ministère de la Santé. Les vaccins commandés par le Royaume ont tous deux une efficacité similaire, 79% pour le vaccin Sinopharm et 70% pour celui d’AstraZeneca.
Pour le moment, ce sont les catégories les plus exposées au coronavirus qui sont vaccinées en priorité, à savoir le personnel de santé, médecins et infirmiers. Selon Kenza Naimi, le CHU de Ibn Sina n’a pas encore ouvert les vaccinations au grand public, les personnes âgées de 75 ans et plus.
« On suit les directives du ministère de la Santé » qui a organisé la campagne de vaccination en tranches d’âges et professions, a-t-elle affirmé. « Au fur et à mesure que le vaccin arrivera, nous étendrons notre cible pour toucher d’autres catégories, a-t-elle dit.
Un jour après le démarrage de la campagne de vaccination, aucune des personnes vaccinées n’a fait part d’effets indésirables jusqu’à présent, indique Mme. Naimi, notant que « les personnes qui sont venues se faire vacciner étaient sereines, n’avaient pas d’appréhensions ou d’anxiété ».