Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, a affirmé la volonté du ministère de l’Intérieur de contrôler les prix et d’approvisionner en permanence le marché en biens de consommation, en particulier les légumes et les fruits, soulignant que les intérêts du ministère s’efforcent d’intensifier les interventions entre divers intérêts en termes de prix et de qualité.
En réponse à une question orale du groupe Rassemblement National des Indépendants (RNI) sur le contrôle des prix et la protection contre la spéculation sur les marchés de gros pour la vente des fruits et légumes, Boutayeb a certifié aujourd’hui, mardi, à la Chambre des conseillers que « le suivi et la surveillance incluent la vente en gros et les versements, afin de lutter contre toutes les formes de pratiques illégales, y compris le monopole et la spéculation », soulignant que « Les prix des légumes et fruits enregistrés en 2020 sont relativement stables par rapport aux années précédentes, grâce à l’abondance de l’offre ».
En ce qui concerne les augmentations constatées dans certains marchés, Noureddine Boutayeb a constaté qu’elles sont davantage liées à des facteurs circonstanciels et saisonniers qu’à des pratiques malhonnêtes, révélant que les marges bénéficiaires enregistrées entre la vente en gros et les acomptes provisionnels pour les légumes et les fruits restaient raisonnables, car ces matières passent par les marchés de gros.
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur a souligné que le processus de suivi comprend le reste des centres de vente, y compris les magasins qui ont connu des opérations de contrôle en 2020 qui impliquaient un total de 268 000 magasins pour la production et le stockage. Il a souligné que ces opérations ont conduit à la délivrance de 4 800 dossiers d’infraction qui ont été déférés aux tribunaux compétents. 168 d’entre eux concernent la hausse des prix.
Boutayeb a également confirmé que le Plan Maroc Vert a donné une forte impulsion à l’agriculture marocaine, soulignant la nécessité pour les marchés de gros d’avoir une dimension régionale au lieu de la logique collective actuelle. Cela sera annoncé dans un plan national en coordination avec le ministère de l’Agriculture avec l’objectif d’une mesure plus efficace.
Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural, des Eaux et Forêts, dans une précédente réponse à une question sur le Plan Maroc Vert et celle de l’autosuffisance alimentaire à la Chambre des Représentants, avait révélé que « notre agriculture répond aux besoins nationaux et répond à la demande interne », expliquant à propos des céréales que le Maroc atteint 65%, 47% pour le sucre, les légumes et les fruits à 100%, soit le même pourcentage que la viande rouge et blanche et les œufs, en plus du lait et ses dérivés, qui atteint 99% ».
Akhannouch avait en outre déclaré que le Maroc ne souffre d’aucune pénurie de consommables essentiels, ajoutant, « Nous avons l’abondance et la qualité des produits que les citoyens marocains consomment allégrement ».
