Coronavirus: Le variant britannique encore plus mortel selon Boris Johnson

Coronavirus: Le variant britannique encore plus mortel selon Boris Johnson
vendredi 22 janvier 2021 - 22:43

La nouvelle mutation du coronavirus enregistrée en Grande-Bretagne serait plus mortelle, selon le Premier ministre britannique Boris Johnson. 

Alors qu’il n’y a toujours pas de preuves scientifiques établissant que la nouvelle souche britannique du covid-19 soit plus mortelle, au Royaume-Uni, pays où ce nouveau variant a été découvert pour la première fois a vu le nombre de contaminations baisser grâce à un 3ème confinement mais parallèlement le nombre de décès a augmenter pour atteindre des records.

Mercredi, le Royaume-Uni a enregistré 1.820 décès supplémentaires du nouveau coronavirus, un nouveau record quotidien pour le pays le plus endeuillé d’Europe par la pandémie avec près de 96.000 morts (+ 1.401 les dernières 24 heures). Le Premier ministre britannique avait qualifié ces chiffres d’effroyables.

« Il semble également maintenant qu’il existe des preuves que le nouveau variant, le variant qui a été identifié pour la première fois à Londres, et le sud-est (de l’Angleterre), peut être lié à un degré plus élevé de mortalité », a-t-il déclaré vendredi lors d’une conférence de presse à Downing Street.

Le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance, a avancé des chiffres sur les différences entre le covid-19 et le nouveau variant britannique en soulignant « qu’il y a beaucoup d’incertitude autour de ces chiffres ».

Ainsi, le risque de mortalité est de 10 sur 1.000 avec le virus contre 13 à 14 sur 1.000 avec le nouveau variant, pour les hommes âgés de 60 ans et plus.

Patrick Vallance a ajouté qu’il y avait une « inquiétude qu’il y ait eu une augmentation de la mortalité ainsi qu’une augmentation de la transmissibilité ».

Le variant anglais du coronavirus, beaucoup plus contagieux, continue de se propager dans le monde, atteignant au moins 60 pays et territoires, dont la Chine, au moment 50 pays étaient concernés le 12 janvier, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le Royaume-Uni a lancé une campagne de vaccination massive et a autorisé déjà deux vaccins, devançant plusieurs autres pays. Ainsi, après le vaccin de Pfizer, Londres a autorisé le vaccin d’AstraZeneca pour avoir une meilleure stratégie de vaccination.

Et cette vaccination en masse couplée à un troisième confinement semble avoir porté ses fruits ces derniers jours puisque le pays compte moins de nouvelles contaminations, néanmoins le pays compte plus de personnes hospitalisées en ce moment qu’en période de pic en avril.

A ce jour, quelques 5,4 millions de personnes ont reçu une première dose de vaccin, dont 400.000 ont été vaccinés les dernières 24 heures dans le pays qui s’est fixé comme deadline l’été 2021 pour la vaccination.

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