Suite à la capsule vidéo publiée récemment par Reporters Sans Frontières (RSF), le département de la Communication, relevant du ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports a rendu public, ce mercredi 20 janvier, une mise au point concernant les « attaques injustifiées » et les « assertions diffamatoires » de cette capsule comportant de graves contre-vérités sur l’état de la liberté d’expression au Maroc.
Ainsi, le département de la communication a fait remarquer dans ce document que RSF « s’attèle à porter atteinte aux institutions nationales à travers des assertions mensongères et diffamatoires« , notant que l’Organisation évoque de manière erronée les cas de journalistes au sujet desquels la justice marocaine s’est définitivement prononcée, dans le cadre de procès équitables ayant débouché soit sur leur condamnation, soit sur leur libération après avoir bénéficié d’une Grâce Royale
Mais pas que ! La même source relève que cette organisation « feint d’ignorer que la qualité de journaliste ne confère aucune immunité judiciaire qui permettrait aux journalistes de jouir d’un statut spécial les plaçant au dessus de la loi, sachant qu’il appartient à la justice et uniquement à la justice de se prononcer souverainement sur les griefs dont ils font l’objet« .
Pour le département de la Communication, RSF a montré à travers cette capsule, « une méconnaissance inexcusable du système institutionnel marocain« , en désignant « indûment les services secrets marocains comme étant à l’origine des poursuites judiciaires contre les journalistes ».
D’autre part, le département de Othman El Ferdaous souligne que RSF a occulté « le fait que le Maroc s’est doté en 2011 d’un outil constitutionnel qui renforce l’indépendance du pouvoir judiciaire, matérialisée par les lois organiques relatives au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et au statut de la magistrature adoptées en 2016 par le Parlement après une démarche participative saluée par la Commission de Venise ».
In fine, le département de la communication a fait observer que « la vidéo publiée par RSF va jusqu’à dénier aux présumées victimes d’abus sexuels leur droit fondamental à ester en justice contre leurs agresseurs présumés, en discréditant leurs plaintes en violation des principes et normes universels établis en la matière« .