Dans l’affaire des écoutes téléphoniques, le parquet national financier a requis, mardi 8 décembre, 4 ans de prison dont 2 avec sursis contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy.
Jugé pour « corruption » et « trafic d’influence », l’ancien chef d’Etat français (2007-2012) qui est passé devant la barre, se voit menacé de prison ferme, mais la peine requise est en dessous des 10 ans d’emprisonnement qu’il encourait initialement.
La même peine a été requise contre ses co-accusés, l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, ainsi que pour Thierry Herzog, son avocat pour qui, cette peine est assortie de cinq ans d’interdiction professionnelle.
L’affaire des écoutes téléphoniques a été découverte en 2014 par des juges qui instruisaient l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 de l’ancien président. Ils étaient tombés sur une série d’enregistrements sur une ligne censée être protégée.
Nicolas Sarkozy est accusé d’avoir conclu « un pacte de corruption » pour obtenir des informations confidentielles du haut magistrat Gilbert Azibert à travers son avocat.
Lundi, l’ancien président s’est défendu en niant avoir conclu un « pacte de corruption ». Ces conversations sont des « bavardages » entre deux « frères », a-t-il dit, en affirmant que son avocat avait voulu le « rassurer » en rapportant de simples « impressions » sur une autre affaire.
En effet, à l’époque *Sarkozy souhaitait que le Cour de cassation annule la saisie de ses agendas présidentiels dans le cadre de l’affaire Bettencourt, l’héritière du groupe L’Oréal.