Après la Russie ce week-end, le Royaume-Uni, pays le plus endeuillé d’Europe par le coronavirus, s’apprête à lancer une campagne massive de vaccination, la première en Occident, alors que la pandémie continue d’accélérer sur la planète.
Les premières doses commenceront à être administrées mardi en Angleterre, au Pays de Galles, en Ecosse et en Irlande du Nord, mais la majorité de la population britannique devra attendre 2021, priorité étant donné aux résidents et personnel des maisons de retraite, suivis ensuite par les soignants et les plus de 80 ans.
La distribution du vaccin sera « un marathon et pas un sprint », selon le directeur médical du service public de santé (NHS), Stephen Powis. Le Royaume-Uni (au moins 61.245 morts) a été le premier à donner son feu vert au vaccin des laboratoires Pfizer et BioNTech. L’Agence européenne du médicament devrait rendre un avis sur ce vaccin d’ici fin décembre.
La campagne à venir est cruciale pour le gouvernement du Premier ministre britannique Boris Johnson, très critiqué pour sa gestion de la pandémie. Des « hubs » sont mis en place dans 50 hôpitaux anglais, puis 1.000 centres de vaccination seront organisés.