Le directeur central de la police judiciaire, Mohamed Dkhissi, a dénoncé des « déclarations diffamatoires » visant la dignité des personnes et des portant atteinte aux institutions.
Dans une déclaration à la presse le directeur central de la PJ a estimé que certaines personnes ou parties profitent de l’élargissement de la marge de liberté et du climat de démocratie qui règnent au Maroc « pour servir des intérêts personnels et porter atteinte aux institutions et aux responsables ».
Il a indiqué en ce sens que si le Maroc a connu des « transformations majeures » dans matière de droits et libertés sous la conduite du Roi Mohammed VI, cela ne donnait pas le droit de « profiter de cette situation pour faire des déclarations diffamatoires portant atteinte à la dignité des gens », sans citer de quels cas il s’agissait.
Concernant l’affaire de Wahiba Kharchich, officier de police suspendue, qui concerne des accusations de harcèlement sexuel visant Aziz Boumehdi, chef de la sûreté préfectorale en 2016, Dkhissi a estimé que le dossier est passé par toutes les étapes judiciaires et s’est soldé par un non-lieu en faveur de Boumehdi.
Le chef de la PJ qui a passé en revue le dossier depuis son ouverte en 2016 a ajouté que le contrôleur général et chef de la sûreté préfectorale d’El Jadida, Aziz Boumehdi, n’a bénéficié dans cette affaire d’aucun privilège, a fait appel au service de deux avocats sans intervention aucune de la part de l’administration.