En réaction aux sorties médiatiques de Mohamed Ziane, dans lesquelles il accusait les journalistes marocains de « ne pas s’acquitter convenablement de leur mission et d’abuser des deniers publics », le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), a rejeté toute tentative « d’impliquer des journalistes dans des conflits qui leur sont étrangers ».
Tout en se disant « surpris par l’implication de tous les journalistes et journalistes marocains dans des litiges qui ne les concernent pas, et sont liés à des comptes dont ils ignorent la nature et les vraies parties prenantes», le SNPM a affirmé dans un communiqué, son rejet « de toutes les formes de diffamation, d’abus et d’atteinte à la vie privée des particuliers ».
Le Syndicat a, de même, fait part de sa « condamnation et sa dénonciation du contenu des déclarations de l’une des parties, qui est un responsable politique, un ancien ministre et un ancien bâtonnier, qui a chargé les journalistes d’insultes et de calomnies, dans des termes dégradants, les accusant de corruption en évoquant le soutien fourni par les autorités publiques aux médias nationaux, une mesure en vigueur dans de nombreux pays du monde, et qui est opérée par le biais d’une commission indépendante et selon conditions et obligations spécifiques ».
Le SNPM qui a, en outre, exprimé son mécontentement de « ces déclarations émanant d’une personne qui se prétend une référence en matière de droits de l’homme et qui supervise un site Internet et dirige un parti politique qui à son tour bénéficie du soutien public, et n’a jamais hésité à communiquer ses vues et positions à travers les médias nationaux, dont il insulte aujourd’hui les ressources humaines, qui ont toujours, dans leur écrasante majorité, fait montre de professionnalisme ».
« Toute personne s’estimant lésée par une certaine pratique médiatique, peut recourir à des procédures qui lui assurent équité et justice, laquelle voie que la personne concernée aurait justement dû suivre et montrer l’exemple en s’en remettant à la loi», a encore souligné le Syndicat.
Pour conclure que « cette même personne, qui se considérait comme étant une victime de diffamation médiatique inacceptable, a commis le même acte en diffamant l’ensemble du corps journalistique marocain».