Plusieurs personnalités, organisation et élus français ont signé, mardi 17 novembre, une pétition pour un Noël sans Amazon.
Dans un souci environnemental, des élus de gauche et des écologistes français ont signé cette pétition pour appeler à des fêtes de Noël sans recourir à Amazon. « Cher Père Noël, cette année, nous prenons l’engagement d’un #NoëlSansAmazon », avancent les signataires de la pétition.
Sous le hashtag #NoëlsansAmazon, les signataires espèrent réveiller les consciences des consommateurs en France pour privilégier les commerces locaux lors de leurs achats de cadeaux de Noël. Pour les écologistes, la motivation vient surtout des dégâts occasionnés par la surconsommation, et le circuit de livraison des produits sur l’environnement.
Cette idée prend également toute son importance en cette période de crise sanitaire liée au coronavirus. Les petits commerces ont été les premiers à souffrir du confinement, de la fermetures de leurs magasins.
Parmi les signataires de la pétition, la maire de Paris Anne Hidalgo, le dessinateur Philippe Geluck, la romancière Christine Orban, le chansonnier François Morel. Mais aussi, des députés et des représentants de la gauche et des écolos comme le maire de Grenoble et Poitier Eric Piolle et Léonore Moncond’huy (EELV), le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard.
Parmi les associations signataires figurent France Nature Environnement, Greenpeace et la confédération des commerçants de France. Tous, se dressent contre ce géant du numérique.
Les signataires appellent à passer des lois « qui profitent à notre économie et pas à la fortune délirante de Jeff Bezos » et « surtout, surtout, des dirigeants politiques qui osent lui faire face, qui osent mener la bataille contre ces +adversaires de l’Etat+ ».
Ils appellent également à recourir au local, à aider les commerces locaux au lieu d’acheter sur Amazon, à mettre un terme à la concurrence déloyale et à imposer des impôts conséquents aux géants du numérique.
De son côté, Amazon France qui se voit attaquée par des demandes de taxe spéciale géants du numérique, s’est défendue d’avoir créé 9.300 emplois direct dans l’Hexagone en 10 ans, et défend ses investissements.